Stratégie de résistance au dérapage

L'époque est loin où l'on ne connaissait pas la résistance au dérapage et que l'on pouvait prétexter en cas de sinistre que l'adhérence de la route était insuffisante. Si les autorités ne connaissent pas la résistance au dérapage de leurs routes, elles ne peuvent pas gérer la sûreté de leur réseau routier.

Si aucune norme n'a été établie, les autorités ne peuvent pas déclarer qu'un certain niveau de résistance au dérapage en particulier est sûr. Sans les connaissances nécessaires et une politique claire basée sur des normes acceptables, il est probable que la responsabilité des autorités soit engagée, même lorsqu'elle n'est pas justifiée.

L'équipe d'expertise-conseil de W.D.M. Limited a une vaste expérience concernant la mise en œuvre de politiques en matière de prévention des dérapages, adaptées aux besoins et aux ressources disponibles pour différents types de réseaux d'autoroutes, des petits organismes de gestion aux entreprises privées ou aux organismes du gouvernement central.

Ces normes peuvent être établies en comparant les essais réalisés avec les normes utilisées pour les réseaux similaires, ou en évaluant les rapports d'accidents et la résistance au dérapage effective sur le réseau concerné. Notre équipe d'expertise-conseil a déjà mis en œuvre ces trois approches dans tout le Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Cette expérience couvre les réseaux ruraux et les grands réseaux urbains. Concernant ces derniers, notre équipe a développé des politiques globales qui ont été adoptées par les diverses autorités responsables de la sécurité routière dans une même zone urbaine.

La mise au point de listes de sites nécessitant potentiellement une intervention est adaptée aux ressources disponibles et aux politiques locales. Elles peuvent être mises en œuvre et soutenues soit par la formation de personnel local (pour procéder à l'enquête sur site), soit par la fourniture directe en tant que service.

Pour les autorités qui ont déjà des politiques en place, nous pouvons évaluer l'efficacité de leur mise en œuvre afin d'identifier les éventuelles lacunes en matière de connaissances, de méthodologie ou de compréhension.

Le retour d'information de ces examens fournit des directives qui permettent une amélioration continue et offrent souvent des opportunités d'économies significatives en déterminant l'efficacité des caractéristiques matérielles utilisées lors de la conception du revêtement, là où il est appliqué, pour réparer un défaut lié aux dérapages.  

Établissement de niveaux nominaux appropriés

De nombreuses analyses adaptées aux autorités autoroutières locales ont été effectuées pour déterminer les niveaux nominaux (NN).  Le taux d'accidents global est comparé au taux d'accidents par temps mouillé afin d'établir la relation entre la résistance aux dérapages et les accidents par temps de pluie.  La figure ci-dessous montre les résultats combinés pour trois autorités autoroutières concernant des virages de rayons différents sur une même route à une voie. Comme le montre cet exemple, la corrélation entre la résistance au dérapage et le taux d'accident par temps mouillé est très forte, avec des valeurs R2 comprises entre 0,94 et 0,99. Cette figure montre également que par temps mouillé, le risque d'accident augmente à mesure que le rayon du virage diminue. Pour en savoir plus, consulter : http://www.saferroads.org

Taux d'accidents par temps mouillé contre résistance aux dérapages pour les virages situés sur les routes à une voie

Liste de déficiences

Lors de la mise en œuvre d'une stratégie de résistance au dérapage, il est probable que de nombreux sites soient identifiés comme étant inférieurs au niveau requis. Le Département des transports du Royaume-Uni, dans sa publication "État des routes d'Angleterre en 2010", suggère que 25 % du réseau de routes « A » soient être examinées.  

De nombreux organismes veulent une méthode permettant de hiérarchiser la priorité des sites à examiner en se basant sur les déficiences détectées par les machines SCRIM® et la fréquence des accidents. L'équipe d'expertise-conseil de WDM® a développé le concept de « listes de déficiences » qui se base sur une approche d'identification des sites de haute priorité : ceux pour lesquels on peut résuire le plus grand nombre d'accidents. 

Grâce aux logiciels WDM®, il est possible d'établir des listes de sites à examiner en priorité (ceux qui offrent le meilleur potentiel d'amélioration). Ces listes sont basées sur divers facteurs de priorités, notamment :

  • Déficiences SCRIM®
  • Catégories de sites et niveau nominal
  • Accidents par temps sec ou mouillé
  • Gravité des accidents
  • Limitation de vitesse
  • Trafic 

Ces facteurs permettent de classer les sites et d’établir une liste et des plans qui serviront à l'examen mené par les ingénieurs. 

Plan relatif aux déficiences

Exemple de liste de déficiences 

Catégories de sites

La mise en œuvre d'une stratégie de résistance aux dérapages dépend d'une bonne définition du réseau routier et de l'assignation de catégories adaptées. La norme HD28/15 de la Highways Agency définit des catégories de sites typiques.

SCRIM® est la marque de commerce déposée de WDM®